1. On apprend d’abord à prononcer.

2. On ne traduit pas.

3. On utilise les répétitions espacées.

On ne traduit pas les mots, on apprend des formules et des phrases, en contexte.

La manière la plus efficace d’apprendre une langue est de relier une situation, une expérience ou une image à une façon de s’exprimer, sans passer par sa langue maternelle.

Concrètement, j’apprends que dans le monde anglo-saxon, une manière usuelle de se présenter est de dire « Hi, I’m Claire. Nice to meet you. » et que les personnes que je rencontrerais répondront « Oh Hi Claire, I’m Josh, nice to meet you too !”. Peu importe la signification individuelle de chaque mot.

Dans la même veine, je m’exerce à entendre, dire et lire des formules usuelles qui s’appliquent à des situations données. Si je veux demander quelque chose à quelqu’un la formule « Could you please + verbe + complément » sera adéquate en tout lieu. Je vais donc la pratiquer en contexte jusqu’à ce qu’elle devienne un automatisme.

Reste l’apprentissage du vocabulaire. Si un dictionnaire tel que l’Oxford English comporte environ 171,476 mots usuels, on estime que 500 mots suffisent pour communiquer dans la plupart des situations et que 2,000 mots permettent de parler couramment. Si l’utilisation de flashcards peut constituer un bon moyen d’accroître et d’entretenir son vocabulaire, seule une pratique régulière et en contexte permettra son ancrage dans la mémoire.